Fiche action 5
Rochefort sur Mer
GENÈSE DE L’ACTION
Envie à la fois de valoriser les savoirs faire des apprenants et les questionner sur l’apprentissage de la langue française. Travailler avec le français pour toutes et tous pour donner un peu de « hauteur au débat ».
ACTEUR.RICE.S PRINCIPAUX
- Christine Gay, coordinatrice et formatrice (AAPIQ)
Entretiens et animations réalisées :
- Un premier entretien réalisé par Christine Gay et Mickaël Billandeau auprès de cinq apprenant.e.s.
- Deux entretiens individuels (Hassad ; Leïla) réalisés par Xavier Thiollet
- Une journée interculturelle et réflexive, incluant un atelier d’échanges et de débat (voir plus bas)
PROBLÉMATIQUES PRINCIPALES SOULIGNÉES EN ENTRETIENS
- Difficulté de trouver des formations (adaptées) au-delà du niveau A2. Peu de moyens alloués aux formations linguistiques en France (Ibrahim).
- Les difficultés administratives et de logement liées au statut de réfugié se cumulent aux difficultés d’apprentissage et les amplifient (Ibrahim).
- Déperdition d’apprenant.e.s débutants, aux langues trop éloignées pour bien profiter de premières formations tout en français (Ibrahim)
- L’exigence de diplômes pour travailler comme frein à la pratique quotidienne et la progression
(Farah): Farah suit de nombreuses formations mais elle pratique peu au quotidien
et ne parvient pas à valider les diplômes exigés pour travailler. Elle a pourtant appris
très rapidement à parler l’espagnol, en travaillant directement (ménages/assistance à la
personne). - (Participants au premier entretien collectif) :
- Faire des actions ancrées dans la vie quotidienne
- Passer le delf
- Trop d’hétérogénéité dans les groupes
- Difficultés avec l’écrit
- Difficultés pour parler
PISTES PROPOSÉES
- Mise en place d’ateliers cuisine, de sorties culturelles régulière (sorties de résidence
de la CARO, communauté de commune Rochefort Oléron), d’un atelier cinéma avec un réalisateur et en partenariat avec la section cinéma de Merleau ponty. - Nous ne sommes et ne seront pas organismes « valideurs » mais avons mis en place un accompagnement individuel pour ceux qui souhaitent passer l’examen
- Nous avons recruté plus de formateurs de façon à avoir des groupes de 6 à 8 personnes maximum
- Nous allons profiter des compétences en art plastique d’une collègue pour aborder l’écrit d’une manière différente.
- Les vendredi après-midi sont désormais identifiés «atelier de conversation » en interne ou à la médiathèque 1 fois par mois
Le projet réalisé suite aux entretiens
Atelier de débat et d’échan ges autour de l’accès à l’appren tissage du français
PRÉSENTATION
MISE EN OEUVRE
EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES
La journée-évènement mise en place sera reproduite chaque année, et les ateliers de débat devraient être remis en place dans ce cadre. D’autres partenaires souhaitent se joindre à nous pour l’organisation de la journée : cada cabestan et la fédération des diaconesses de Reuilly.
Retours
Globalement les retours de cette journée sont très positifs et de toutes parts (apprenants, formateurs, partenaires)
L’amplitude de la journée devra être revue à la baisse afin d’éviter les temps mort. Nous débuterons l’action à 16h au lieu de 14h. Les retours après les débats devront être organisés différemment.
Le support de déclencheurs guidant les débats en petits groupes était un peu trop long.